Hiroshi Morimoto
Le climat est l'un des facteurs environnementaux qui affectent la santé humaine. Les risques pour la santé associés à l'exposition au froid sont bien documentés à l'aide de méthodes de modèles de régression. En outre, pour l'infarctus cérébral, les modèles de régression ont fourni des systèmes d'alerte qui ont été utilisés dans plusieurs pays, en utilisant un seuil de température : si la température descend en dessous (ou augmente au-dessus) du seuil, ils fournissent un message d'avertissement (ou message de sécurité) sur l'infarctus cérébral en hiver. Cependant, s'il existe des cas à haut risque non négligeables avec une température élevée en hiver, ce système d'alerte devient alors très dangereux. L'exploration des caractéristiques des régimes météorologiques, y compris les cas chauds, devient importante en plus des cas d'exposition au froid. Dans cette étude, nous avons tenté d'analyser le modèle de changements climatiques qui ont affecté le déclenchement de l'infarctus cérébral, en prêtant attention aux cas à haut risque et à température élevée, et avons essayé de suggérer un mécanisme d'apparition de la maladie en explorant les données d'expression de l'ADN lors de changements climatiques particuliers. Nous utilisons l'analyse bayésienne comme méthode pour explorer les caractéristiques de ces cas à haut risque. Nous avons identifié un « modèle de refroidissement et de réchauffement » parmi les cas à haut risque d'infarctus cérébral. Cela suggère un mécanisme différent de l'exposition au froid, aboutissant au déclenchement de l'infarctus cérébral. Au niveau de l'ADN, on connaît une caractéristique similaire dans les données d'expression génétique de l'ADN inflammatoire. Nous concluons qu'il existe une caractéristique commune, le refroidissement et le réchauffement, entre le changement de temps et l'expression génétique. Cette découverte contribuera à clarifier un mécanisme d'incidence de l'infarctus cérébral.