Abdirasulova Zhainagul Abdirasulovna, Atharva Ghadwaje
Le virus du papillome humain (VPH) est l’une des infections sexuellement transmissibles les plus courantes dans le monde, touchant aussi bien les femmes que les hommes. Les infections au VPH peuvent entraîner de nombreux problèmes médicaux, des verrues bénignes aux cancers potentiellement mortels. Le virus se transmet par les rapports sexuels ou l’activité sexuelle, et certaines traces de VPH sont classées comme à haut risque, augmentant le risque de développer des cancers du col de l’utérus, de l’anus, du pénis, du vagin, de la vulve et de l’oropharynx. Malgré la disponibilité de vaccins qui peuvent prévenir les infections au VPH et réduire le risque de développer des cancers associés, l’incidence des cancers liés au VPH reste élevée, en particulier dans les pays à revenu faible et moyen où l’accès aux mesures préventives et aux programmes de dépistage est limité. Dans ce contexte, la recherche joue un rôle essentiel dans la connaissance de l’épidémiologie, des antécédents biologiques et des manifestations cliniques des infections au VPH, ainsi que dans le développement de techniques efficaces de prévention et de gestion. L’infection par le VPH est l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus courante à l’échelle internationale, avec une prévalence estimée d’environ 11 % chez les femmes. Bien que la plupart des infections par le VPH soient asymptomatiques et guérissent spontanément en quelques années, certaines infections chroniques par le VPH à haut risque peuvent entraîner un cancer du col de l’utérus et d’autres cancers génitaux. Le cancer du col de l’utérus étant le quatrième cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde et étant responsable d’une morbidité et d’une mortalité importantes, l’infection par le VPH est un problème de santé publique à part entière. Les vaccins contre le VPH ont évolué et sont efficaces pour prévenir les cancers associés au VPH et d’autres maladies. Cependant, l’adoption des programmes de vaccination et de dépistage du VPH reste sous-optimale dans de nombreux pays, ce qui souligne la nécessité de mener des recherches pour comprendre les facteurs qui influencent les comportements et les attitudes en matière de santé liés au VPH.