Shubham Goswami
Contexte : L'épidémie de COVID-19 a entraîné une crise sanitaire et économique mondiale, en particulier dans les pays en développement. La pandémie de COVID-19 est associée à des niveaux très importants de détresse psychologique qui, dans de nombreux cas, atteindraient le seuil de pertinence clinique. Alors qu'un soutien psychologique est fourni aux patients et aux professionnels de la santé, la santé mentale du grand public, en particulier celle des jeunes adolescents, nécessite également une attention particulière. De telles épidémies généralisées sont associées à des conséquences néfastes sur la santé mentale. En gardant cela à l'esprit, la littérature existante sur l'épidémie de COVID-19 concernant la santé mentale a été étudiée et les articles publiés ont été classés en fonction de leurs thèmes généraux et résumés. Les données préliminaires suggèrent que les symptômes d'anxiété (18,92 % à 71 %), de dépression (9 % à 78,7 %), de symptômes de SSPT (2,7 % à 16,3 %) et de stress (14,46 % à 88 %) sont des troubles psychologiques courants associés à la pandémie de COVID-19 et peuvent être associés à des troubles du sommeil. Un certain nombre de variables individuelles et structurelles modèrent ce risque. Cette revue a mis en évidence les causes possibles des problèmes de santé mentale chez les étudiants pendant la pandémie de COVID-19, les effets de la COVID-19 sur les résultats psychologiques des étudiants et les facteurs de risque associés. La santé mentale des étudiants dans l'enseignement supérieur est une préoccupation croissante. La situation de pandémie de COVID-19 a remis cette population vulnérable au centre de l'attention. Méthodes Une recherche a été menée sur PubMed, Medline, Embase, Scopus et Web of Science avec divers termes pertinents. Une recherche manuelle sur Google Scholar a été effectuée pour identifier d'autres études pertinentes. Les articles ont été sélectionnés sur la base de critères d'éligibilité prédéterminés. Résultats Des taux relativement élevés de symptômes d'anxiété (18,92 % à 71 %), de dépression (9 % à 78,7 %), de trouble de stress post-traumatique (2,7 % à 16,3 %) et de stress (14,46 % à 88 %) sont signalés parmi les étudiants pendant la pandémie de COVID-19 en Chine, en Italie, aux États-Unis, en Turquie, au Népal, au Bangladesh, en Pologne, en Slovénie, en Tchéquie, en Ukraine, en Russie, en Allemagne, en Israël, en Colombie, aux Émirats arabes unis, à Taïwan, en Égypte, en République tchèque, aux Pays-Bas, en Grèce, en Arabie saoudite et en Jordanie. Les facteurs de risque associés aux mesures de détresse comprennent le sexe féminin, la présence de maladies chroniques/psychiatriques et l'exposition fréquente aux médias sociaux/actualités concernant la COVID-19. Conclusions Pendant la lutte contre la COVID-19, il est très important de fournir des services de santé mentale de qualité aux individus pour maintenir leur santé mentale. Atténuer les effets dangereux de la COVID-19 sur la santé mentale est une priorité de santé publique internationale. En raison de la situation de pandémie de COVID et de mesures onéreuses telles que le confinement, la pandémie de COVID-19 a des impacts négatifs sur l'enseignement supérieur. Les résultats de notre étude soulignent le besoin urgent de développer des interventions et des stratégies préventives pour traiter la santé mentale des étudiants.Il est nécessaire de réaliser des recherches plus représentatives provenant d’autres pays touchés, en particulier parmi les populations vulnérables.